Dans la maison vide…

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UN AN.

 

 Un an déjà que cette maison est vide.

 

 Juin 2010 002

 

 Juin 2010 001

 

 

 

Un an que le maire de l’Épine et certains de ses adjoints ont viré la postière et ses trois enfants. Ils l’ont virée en urgence - ce fut l’une de leurs premières actions après leur élection – et avec une méchanceté voulue.

Nous vous avons raconté cette triste affaire dans le détail (lire le dossier) en y joignant tous les documents qui prouvent qu’ils ont utilisé la mauvaise foi, le mensonge et la dissimulation pour parvenir à leurs fins.

Si ce que nous avons écrit à l’époque comportait un seul élément faux, nous aurions été poursuivis pour diffamation. Nous le savions. Nous avons publié et rien ne s’est produit.

 

Ces élus ont été fortement aidé, dans cette affaire de pure vengeance politicienne, par l’avocat de la commun, présent à toutes les étapes : courriers, « conseils » ( ! !), et discussions avec La Poste. Cet avocat, censé dire le droit, n’a pas cherché à les détourner de leur coupable objectif de représailles. Il faut savoir qu’il se fait payer 179,4 euros de l’heure – nous avons vérifié – auxquels s’ajoutent les frais de déplacement (34,5 euros par déplacement) et, le plus souvent les frais de repas. Sur l’exercice 2009, pour la seule affaire Bokilo, il a facturé 1.031 euros. En 2008 – la première lettre date de juillet – probablement autant, et sans doute davantage. Au total, la vilaine et inutile mise à la porte de Marie-Christine Bokilo a coûté au contribuable plus de 2.000 euros.

 

 

 

Tout ça pour quoi ?

POUR RIEN !

Un an après le départ de Marie-Christine, la maison est toujours vide.

 

Pourquoi une telle urgence à la faire décamper si c’est pour ne rien faire immédiatement de cette maison ? Nous y voyons une preuve de plus que cette expulsion ne doit rien à l’intérêt général, et tout à des motifs inavouables.

 

 

 

Nous avons transmis le dossier à Michel POLNAREFF.

Il nous a renvoyé une chanson.

 

 

Dans la maison vide

 

Je me souviens, moi, de ces temps anciens

C’était printemps à la maison.

Un an déjà que ces politiciens

Ont mis la postière au pilon !

     

Le temps n’est plus où chantaient les violons

Quand elle était à la maison.

Voici venu le temps des maquignons.

Le temps n’est plus aux violons.

     

Et, dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe l’année à regarder

Ce foyer éteint, et ces volets clos et qui me rappelle que tout est fini.

Et, dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe l’année à regarder

Les vautours qui passent comme des menaces.

L’hiver en été. Il n’y a plus personne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Municipalité

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